Avant même de lancer les premières études, un travail de cadrage s’impose. Il convient de se poser les bonnes questions :

• Quel budget consacrer à l’IRVE ?

• Quel schéma de financement est le plus adapté à mon actif ou à ma stratégie ?

• L’infrastructure électrique existante permet-elle une telle installation ?

• Quel est le besoin réel des usagers ou des locataires ?

Dès cette phase amont, deux parties prenantes sont à mobiliser :
👉 votre assureur, pour identifier les contraintes techniques ou réglementaires à anticiper,
👉 votre locataire ou gestionnaire de site, pour cerner les besoins concrets des futurs utilisateurs.

Le bilan de puissance électrique permet de connaître la capacité restante de votre transformateur et de votre contrat d’électricité. Cette étape est déterminante : elle conditionne le type et le nombre de bornes que vous pourrez installer.
Elle peut également permettre, dans certains cas, d’obtenir des dérogations réglementaires ou d’envisager des solutions d’optimisation énergétique (pilotage de la charge, stockage, etc.).

👉 L’ADEME propose un guide pratique sur l’installation de bornes de recharge, avec des retours d’expérience et des conseils techniques.

Chaque développeur IRVE a ses spécificités : certains sont spécialisés dans les grands parkings, d’autres dans les petites installations en autoproduction, ou encore dans des modèles économiques spécifiques (redevance, investissement, etc.).
👉 Choisir le bon partenaire, c’est s’assurer d’une conception cohérente, d’un bon suivi du chantier et d’une mise en service optimisée. Il est parfois pertinent de comparer plusieurs offres, voire de lancer un appel d’offres simplifié.

Vous pouvez consulter l’AVERE France pour identifier des installateurs qualifiés et suivre les dernières actualités du secteur.

Le taux de disponibilité d’une borne correspond au pourcentage du temps où elle fonctionne correctement. En France, la moyenne est aujourd’hui d’environ 75 %, alors qu’un bon niveau de service vise 95 % et plus.
👉 Selon le baromètre AFIREV, ce taux reste encore insuffisant dans de nombreux cas.

Pour y parvenir, il est essentiel de prévoir dès la phase de conception :

• un contrat de maintenance adapté,

• une supervision technique fiable,

• et une organisation claire en cas de panne ou d’intervention sur site.

Cette anticipation permet de maximiser la rentabilité de l’infrastructure tout en assurant une expérience utilisateur satisfaisante.